« Un consommateur impliqué à la recherche du mieux manger au juste prix » : c’est ainsi que l’institut résume l’état d’esprit actuel.
Ce sondage fait ressortir certaines inquiétudes. Les personnes interrogées sont près d’une sur deux (44 %) à avoir déjà changé leurs habitudes à la suite d’une crise ou d’un scandale alimentaire. Une très grande majorité (84 %) se dit soucieuse de l’impact de son alimentation sur sa santé et accorde de l’importance à son équilibre (63 %).
Cette préoccupation s’étend à l’écologie et à l’équitable : les Français sont respectivement 4 sur 10 et 3 sur 10 à attacher une grande importance à ces questions, quand il s’agit de choisir leurs aliments. Parmi les critères qu’ils prennent en considération avant d’acheter un produit, on trouve : sa fraîcheur, sa saisonnalité, son origine et la traçabilité de celle-ci, l’absence de pesticide et d’OGM… Mais aussi, pour près d’un répondant sur trois, le façonnage à la main. On peut repérer ici le souhait de se diriger vers une alimentation de qualité, pour la santé et pour l’environnement, tant par sa provenance que par sa facture.
Une thématique, cependant, sème le trouble. L’institut l’a formulée ainsi dans le sondage : « Le gouvernement envisage d’instaurer un système de marqueurs colorés qui rendraient plus lisibles les informations nutritionnelles des aliments transformés, comme par exemple produits traiteur frais emballés, plats cuisinés, pains, pâtisseries… » Et 64% des personnes interrogées ont considéré que ce système serait utile pour eux. Sans doute aurait-il été judicieux de distinguer les différentes catégories de produits sur ce point…
Source : « Les pratiques alimentaires d’aujourd’hui et de demain », enquête quantitative menée auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 Français âgés de 15 ans et plus. Etude on line. Questionnaire auto-administré 20 minutes. Via un terrain d’enquête réalisé du 12 au 21 octobre 2016 (2 vagues d’enquête).